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Non, les humains ne sont pas au sommet de la chaîne alimentaire

On est en réalité au même niveau que les anchois et les cochons.

La chaîne alimentaire est relative à chaque écosystème. | Benjamin Wedemeyer <a href="https://unsplash.com/fr/photos/fwafgljc0f0">via Unsplash</a> 
La chaîne alimentaire est relative à chaque écosystème. | Benjamin Wedemeyer via Unsplash 

Temps de lecture: 2 minutes - Repéré sur Discover Magazine

Pour la grande majorité des citadins, il reste très rare de croiser un ours ou un tigre. À part lors d'une visite au zoo local. Comme ils ne font pas partie de la vie quotidienne de nombreuses personnes, l'idée que ces animaux puissent être des prédateurs mangeurs d'hommes peut sembler difficile à imaginer, explique Discover Magazine.

Un anthropologue a qualifié d'«étrange prise de conscience» le fait que l'être humain ne se trouve pas toujours au sommet de la chaîne alimentaire, même s'il n'est pas souvent en position de proie. Des scientifiques ont utilisé des données mondiales pour analyser les habitudes de consommation de tous les êtres vivants. Ils ont découvert que non seulement l'humain n'est pas le dernier maillon de la chaîne alimentaire, mais qu'il n'en est même pas proche.

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Un niveau trophique plutôt bas

En général, les scientifiques utilisent cinq niveaux trophiques pour décrire la chaîne alimentaire:

 

  • les producteurs primaires sont les créatures vivantes qui produisent leur propre énergie et n'en consomment pas d'autres, comme les plantes;
  • les consommateurs primaires sont ceux qui mangent ces producteurs primaires;
  • les consommateurs secondaires sont généralement des carnivores et des omnivores;
  • les consommateurs tertiaires sont des carnivores qui s'attaquent à d'autres espèces carnivores;
  • les consommateurs quaternaires, eux, sont les prédateurs suprêmes qui n'ont aucun prédateur dans leur habitat naturel.

L'être humain n'appartient pas à cette dernière catégorie. Nous sommes, en réalité, au même niveau trophiques que les anchois et les cochons.

Les grands prédateurs n'existent pas dans de nombreux écosystèmes. Le sommet de la chaîne alimentaire est donc relatif à un écosystème spécifique. Par exemple, le développement humain et l'agriculture ont perturbé certains écosystèmes. Dans les zones urbaines et suburbaines, le déplacement des principaux prédateurs a permis à d'autres animaux de s'emparer de la première place. Ainsi, les rapaces sont souvent les premiers prédateurs.

Même si l'humain n'est pas proche du sommet de la chaîne alimentaire, il a tendance à vivre dans des écosystèmes où les mangeurs d'hommes ne sont pas présents.

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